Benvenuti a tutti !

Année après année, Nick Jones et sa bande réussissent l’impensable : insuffler à chaque ville investie par Soho House une dose de cool encore jamais vue jusque là, remettant une après l’autre les villes au centre de la carte mondiale de la créativité et de la désidérabilité. Rome n’a pas échappé à la règle. Dans son sillage, la capitale est revenue en quelque mois sur toutes les lèvres, les ouvertures hôtelières se multipliant les unes après les autres d’Hoxton à W en passant par Edition, Bulgari où Six Senses en l’espace d’un an à peine.

« Année après année, Nick Jones et sa bande réussissent l’impensable : insuffler à chaque ville investie par Soho House une dose de cool encore jamais vue jusque là »

Pourtant le pari était loin d’être gagné. Il fallait faire preuve d’un certain courage pour ouvrir cette dernière. Située dans le quartier en devenir de San Lorenzo, à une bonne quinzaine de minutes de l’hyper centre de la Ville Éternelle, dont tout le monde cherche à se rapprocher à tout prix, à équidistance du cimetière et du campus universitaire, cette House tire pourtant de son éloignement un attachement certain pour peu que l’on opte pour un mode de circulation alternatif comme le Vespa histoire de se rejouer “La Dolce Vita”. Tout alors devient plus simple et la vue sur les montagnes et la campagne au loin pour le moins réjouissante tant la foule sait se faire des plus oppressantes à Rome. Prendre distance avec la ville s’avère en fait une excellente idée pour peu que l’on veuille aussi profiter de quelques uns des avantages de cette maison à commencer par son rooftop à 360° et sa piscine exceptionnelle, objet de toutes les convoitises dès le premier rayon de soleil venu.

« Située (...) à une bonne quinzaine de minutes de l’hyper centre de la Ville Éternelle, cette House tire pourtant de son éloignement un attachement certain »

C’est bien souvent là qu’on mesure tout le succès de ces Houses à travers le monde. Savoir concentrer en un point autant de profils cosmopolites tient d’un incommensurable talent. Jeunes talents et esprits créatifs d’aujourd’hui comme de demain s’y fréquentent avec autant d’entrain que de fluidité qu’ils forment l’élite locale ou représentent l’international. L’immeuble manifeste construit tout spécialement et que l’on croirait pourtant sorti des fiftie’s est ainsi devenu en quelques mois une véritable ruche créative. Abritant au delà de sa déjà iconique piscine aux carreaux rouges, plusieurs lieux d’exposition ou d’évènements, cinéma, café, restaurants, club de sport et appartements pour de plus long séjours, la tour de dix étages aux balcons circulaires s’est avérée un point de rendez-vous incontournable à Rome, dans le paysage comme dans les esprits.

« la tour de dix étages aux balcons circulaires s’est avérée un point de rendez-vous incontournable à Rome dans le paysage comme dans les esprits »

Portée comme à l’accoutumée par une équipe aussi naturellement fraîche qu’elle n’est diablement efficace, Soho House Rome se veut l’égal des meilleurs hôtels au même titre qu’Istanbul, Barcelone, Amsterdam ou Berlin où la marque règne déjà en maître incontesté. Evidemment, les profils plus classiques ou les esprits chagrins n’y trouveront pas leur compte, les autres y retrouveront leurs standards habituels tout en se la jouant à la romaine car si toutes les Houses partagent un nombre incalculable de points communs qui ont définitivement assis la réputation et la singularité de la marque, chacune d’entre-elles se veut pour autant la parfaite expression de son environnement. Ainsi, l’aperitivo au balcon de sa chambre ou les cacio e pepe en terrasse du Cecconi’s prendront plus de sens que nulle part ailleurs.

« Portée comme à l’accoutumée par une équipe aussi naturellement fraîche qu’elle n’est diablement efficace, Soho House Rome se veut l’égal des meilleurs hôtels »

Les chambres elles gardent cette complétude habituelle et cette désidérabilité sans faille d’un confort que l’on voudrait voir partout. Quelque soit la catégorie de chambre, on aime à retrouver la domotique parfaite, les lits xxl avec pléthore de coussins et d’oreillers, les dessus de lits non optionnels, les tapis accueillants, les banquettes, tables, bureaux ou miroirs fonctionnels, les minibars parfaitement achalandés dans les règles de l’art, les cookies frais du jour, les télévisions habilement dissimulées, les services à thé dignes de ce nom, les salles de bains garnies de toute la panoplie de produits Cowshed et de l’intégralité de la nouvelle ligne Skin, de peignoirs et de serviettes réellement enveloppants.

« Soho House donne, ici comme ailleurs, cette leçon d’un savoir recevoir inégalé »

Là où beaucoup confondent modernité et frugalité, pensent le luxe avec superficialité et non fonctionnalité, oubliant trop souvent le vrai confort, Soho House donne, ici comme ailleurs, cette leçon d’un savoir recevoir inégalé déjà théorisé dans ses ouvrages “Eat, Drink & Nap” ou “Morning, Noon, night”. Pour tous ceux en mal de terrazzo, de travertino, d’aperitvo, de cucina, de piscina, de ragazzi comme de ragazze, la Soho House Rome qui s’ouvre également aux non-membres s’impose définitivement comme l’une des meilleures adresses. Benvenutti a tutti !

Mots : Patrick Locqueneux

Images : Patrick Locqueneux & Olivier Chevalier